Règlement
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Comme tout lieu public et afin de respecter celui-ci, un règlement est de mise.
Ce règlement vise a assurer l'ordre public, l'hygiène ainsi que la sécurité des personnes et des biens mais aussi afin de préserver l'intégrité physique de la base "Sports nature des Argales".
Vous pouvez le consulter ici.
Prévention- Échauffement du terril des Argales
Parmi les terrils présents dans le Nord de la France, certains font l'objet d'échauffements des résidus de charbon qui peuvent atteindre plusieurs centaines de degrés.
Un phénomène qui devient inquiétant qui se double d'émanations qui peuvent être très toxiques.
A Rieulay, le terril des Argales s'échauffe.
Cela devient inquiétant, d'autant plus que celui ci se trouve près de la base des loisirs.
UN PHÉNOMÈNE DANGEREUX
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On peut apercevoir sur les pentes du terril quelques fumerolles, signe d'une combustion qui est provoquée par le frottement mais aussi par l'échauffement des résidus de charbon. Les températures peuvent aller jusqu'à 600 degrés au plus fort. Certes la chaleur à la surface est beaucoup moindre mais le danger reste présent notamment à cause des émanations de gaz qui sont très toxiques. En effet, ces émanations provoquent de très gros risques.
Pour les intrépides qui s'y aventurent, ces risques vont de brûlures importantes jusqu'au décès.
Il est donc strictement interdit d'escalader le terril.
Toutefois, il n'y a aucun souci pour emprunter le chemin de balade prévu à cet effet.
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UNE SURVEILLANCE RENFORCÉE
Le terril étant au coeur de la base sport nature de Rieulay, il est difficile de surveiller un tel endroit en permanence.
La police surveillera aux abords du terril, réalisera des opérations de prévention mais aussi de verbalisation. Le fait d'être présent sur le terril pourra être sanctionné d'une contravention de première classe, d'un montant de 38€.
Des barrières ainsi que des barbelés seront installés tout autour du terril.
Si dégradations il y a, la contravention sera plus élevée car cela représente un délit.
Un arrêté portant sur l'interdiction d'accéder dans le périmètre du terril du site des Argales a été rédigé.
Accueil de groupes
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Afin d'accueillir des groupes de personnes dans de bonne conditions, une autorisation d'accès à la base sports nature des Argales doit être remplie, pour tout les groupes souhaitant fréquenter le site (école,ALSH, etc...).
Cette autorisation atteste la prise de connaissance durèglement de la base sports nature des Argales et engage l'ensemble des personnes sous votre responsabilité.
Ce document devra être renvoyé à Maxime BAILLEUX.
Vous pouvez retrouver ce document ici.
Histoire
En 1904, grâce aux résultats prometteurs des sondages menés quelques années plus tôt par la Compagnie des Mines d'Aniche, la fosse de DESSEVALLE voit le jour. L'ouverture d'une 2ème fosse deux années plus tard confirme la découverte d'un gisement de charbon de bonne qualité et qui paraît être "inépuisable".
La production intensive qui en découla posera vite le problème de l'endroit où seraient stockés les déchets de terre et de pierres issus du triage du charbon après sa remontée des fosses. Le choix de cet endroit se tourne vers une vaste étendue de marécages située sur la rive droite de la Scarpe. Cette zone "sans intérêt" couverte de roseaux permet alors d'envisager une longue et progressive période d'exploitation.
Jusqu'en 1911, le terril de Rieulay ressemble plus à une décharge qu'à un terril...Il faudra attendre 2 années pour mettre en place les infrastructures (rails, ponts) nécessaires à son exploitation.
Lors du 1er conflit mondial, les puits et le terril resteront improductifs. A la fin du conflit, on estime que le terril s'étend sur 15 à 20 ha et ayant en moyenne 2 à 3 mètres de hauteur de déblai, soit 400 000 m3 de terres.
La reprise de l'extraction ne sera effectuée qu'en 1920, en raison des derniers sabotages du conflit, et ne connaîtra alors aucun déclin.
Au début du second conflit, le terril se dresse aux environs immédiats du village de Rieulay, juste derrière la place centrale.
Contrairement au conflit de 1914, l'activité minière ne s'arrêtera pas puisqu'elle profite à l'effort de guerre. Durant cette période, malgré les interdits et les rondes des gardes, la "glane du charbon" est une raison de vivre car il servait de troc pour obtenir du ravitaillement.
Cette pratique subsistera jusqu'à la fin de la pénurie de charbon.
Au lendemain du conflit, la Compagnie d'Aniche est nationalisée par ordonnance gouvernementale. Le nouvel organisme, les Houillères du Bassin du Nord/Pas-de-Calais, devient alors gérant et propriétaire du terril. L'objectif national est alors de sauver l'économie française.
Pour cela, il faut intensifier au maximum la filière charbon, il faut que les mineurs gagnent la "bataille du charbon". Pour faire face à cette expansion, les Houillères nationales lancent un programme foncier pour amener progressivement l'exploitation sur 140 ha.
A partir de 1966, le terril voit son plan de déchargement diminuer. L'activité des lavoirs de Somain diminue et donc également l'apport des résidus. Cette année marque le déclin de l'extraction minière dans le Douaisis. En 1970, lorsque cesse l'exploitation de la décharge,
le terril s'étend sur 140 ha représentant 8 à 10 millions de m3 de rejets.
Pourtant l'histoire du terril de Rieulay ne s'arrête pas là. En effet, en 1975, les Houillères nationales décident de réouvrir le terril pour retraiter les déchets qui s'y trouvent et qui détiennent un pourcentage de charbon rendant l'opération de retraitement rentable.
Le charbon ainsi récupéré est utilisé pour le fonctionnement de la centrale thermique d'Hornaing. Après l'abandon de l'exploitation par le chemin de fer, les transports se font par camions. En 1988, le lavoir Barrois est abandonné. Les Houillères nationales cèdent alors à la commune 10 ha, exploités et situés tout contre le village et créent, avec une société privée, une filiale TERCHARNOR qui installe sur le site un lavoir adapté à ce genre de matériaux.
Les terrils souvent présents dans la région minière du Nord/Pas-de-Calais ont toujours été perçus comme des témoins, voire des fantômes du passé. Rieulay entend aujourd'hui donner à son terril une nouvelle place. En effet, ce village a toujours considéré son terril comme une source de développements futurs.
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En 1977, lorsque l'exploitation par couches successives (historique du terril) en utilisant le chemin de fer ne permettait aucun réaménagement, le Maire a toutefois obtenu qu'un essai soit fait en bordure de l'exploitation, contre le village. Un étang a donc été creusé, ses berges plantées. Devenu l'étang de pêche communal, il a montré qu'une remise en état pouvait rapidement aboutir à un nouveau paysage naturel.
Lorsqu'en 1988, l'entreprise Tercharnor s'installe sur le terril, une collaboration exemplaire avec la commune permet d'organiser un réaménagement de la friche au fur et à mesure de l'exploitation selon un schéma directeur préalablement établi.
En effet, un espace tampon ( le parc des Argales) fut négocié où les deux parties avaient compris le bénéfice quelles allaient en tirer.
Cela fut possible grâce à la volonté de ces deux parties de travailler en synergies, de se concerter pour savoir comment réaménager le site en fonction des exigences de l'exploitation et de celles des villageois.
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Cette politique volontariste en matière de développement durable a débouché sur une stratégie de réaménagement du site en trois axes :
Pour plus d'informations, rendez-vous sur le site "Coeur d'Ostrevent".
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https://coeurdostrevent.fr/sport-de-nature/la-base-sports-nature-des-argales/
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